Montréal attire de plus en plus les investisseurs immobilier étrangers.
La région métropolitaine attire de plus en plus d'investisseurs étrangers dans l'immobilier.
Les Américains mais aussi les Chinois et les Européens trouvent ici des conditions favorables comme on ne l'avait pas vu depuis longtemps.
Il y a longtemps que Montréal n'a pas été aussi attrayante pour les investisseurs étrangers qui souhaitent acheter dans la métropole. Un dollar canadien faible, un marché immobilier nettement moins cher ici que dans les autres grandes villes canadiennes, une stabilité économique. Si bien qu'au lendemain de l'élection de Donald Trump, le site de Royal-Lepage a pratiquement explosé.
«Autour de l'élection de Donald Trump, on a vu un trafic considérablement accru sur notre site web, dépendamment des journées de 300 à 700% d'augmentation de visite.»
Le site de Royal-Lepage a retrouvé une fréquentation normale. On remarque quand même une augmentation d'acheteurs étrangers dans la métropole.
«200 acheteurs américains ont acheté au Québec depuis le début de l'année. Les Français se situent 2e, avec autour, si je me rappelle bien, de 130 acheteurs. Puis, les Chinois, c'est les 3e avec une soixaintaine d'acheteurs, mais c'est quand même le double depuis l'année passée.»
Daniel Adam travaille beaucoup dans le Plateau-Mont-Royal, le quartier de prédilection pour les Français qui achètent ici. Les attentats terroristes à Paris ont poussé plusieurs d'entre eux à traverser l'Atlantique.
«Si on regarde le nombre de transactions qui se font annuellement dans le Plateau, sans compter le neuf, on va dire entre.. transactions, est-ce qu'il y a 10-15% qui sont des Européens, Français? Oui, facilement. Sans aucun problème. Peut-être même un peu plus.»
Devinez quel groupe d'investisseurs étrangers achètent davantage en payant comptant. Les Américains, les Chinois? Non! Les Français, 6 fois sur 10, achètent leur copropriété sans avoir recours à une hypothèque.
Si les Chinois s'intéressent aussi de plus en plus à Montréal, c'est parce qu'il y a maintenant des liaisons aériennes directes avec la Chine. Et comme Vancouver taxe maintenant les investisseurs étrangers, Montréal devient un choix intéressant pour plusieurs d'entre eux. Michel Poitras connait bien cette clientèle.
«Il y a une chose aussi importante, c'est nos universités. Comme ils aiment avoir des enfants scolarisés, nos écoles sont au niveau international.»
Tous les experts cependant s'entendent sur une chose. L'afflux des étrangers sur le marché immoblilier de Montréal n'aura pas vraiment d'impact sur le prix.