Statistiques du marché immoblier Québécois
Depuis 10 ans, le marché immobilier québécois connaît une véritable effervescence.
Selon la Fédération des chambres immobilières du Québec, le prix de l’immobilier résidentiel a ainsi plus que doublé au Québec entre 2000 et 2010. Le prix moyen d’une maison individuelle, dans l’ensemble du Québec, est passé de 94 500$ en 2000 à 209 500$ en 2010, soit une croissance de 122% en dix ans. Au cours la même période, l’inflation au Québec, mesurée par la croissance de l’indice global des prix à la consommation s’est limitée à 20%. Après Québec, cette hausse des prix a été particulièrement marquée dans la région métropolitaine de Montréal avec +133%. Ainsi, l’effervescence qu’a connue le marché immobilier au Québec ces dernières années s’est traduite par une augmentation spectaculaire des prix en termes réels. En fait, les valeurs immobilières ont pratiquement doublées. Il est aussi important de noter que le prix des propriétés au Québec a augmenté chaque année entre 2000 et 2010, et ce, malgré la récession qui a sévi il y a un peu plus de deux ans.
Entre 2000 et 2010, le prix moyen des propriétés au Québec a cru à un taux supérieur à celui de l’ensemble du Canada (+ 107 %).
Les analystes estiment que la période qui vient de se terminer a été la meilleure des trois dernières décennies pour le Québec au chapitre de la croissance du prix des propriétés résidentielles. Cette décennie a permis de rattraper, en partie, le retard de prix que le Québec accuse sur d’autres provinces canadiennes, notamment l’Ontario. Malgré cela, le prix des propriétés au Québec reste parmi les plus abordables au pays.
Cette hausse des prix ne s’est pas accompagnée d’une hausse des taux d’emprunt qui aujourd’hui sont historiquement bas. Les statistiques de la Banque nationale du Canada montrent une baisse drastique de ces taux, passés de 11 à 12% pour un prêt sur 5 ans dans les années 1980 à 4 à 5 % aujourd’hui. Selon la Société d’hypothèque et de logement (S.C.H.L.) ces taux devraient se maintenir. Cet organisme prévoit en 2012 des taux situés dans des fourchettes allant de 3,4 à 4,3% pour les prêts de un an et de 4,2 à 6,3% pour les prêts de trois et de cinq ans. Il s’agît d’un pourcentage moyen dans la mesure où il s’agit d’un secteur extrêmement concurrentiel à la faveur des emprunteurs.